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Je suis chef d’entreprise, qu’en est-il de la visite médicale d’embauche ?

Publié le 17/06/2020


Depuis le 1er janvier 2017, la visite médicale d’embauche est remplacée par une visite d’information et de prévention.

Désormais, il n’y a plus qu’une visite d’information et de prévention qui doit être organisée dans un délai de 3 mois à compter de la prise effective du poste de travail.

Cette visite individuelle n’est pas forcément pratiquée par le  médecin du travail mais peut être assurée par un collaborateur médecin, un interne en médecine du travail ou un infirmier. (Pour les travailleurs de nuit et les jeunes de moins de 18 ans, cette visite est réalisée préalablement à l’affectation au poste)

Cette visite a notamment pour objet :

d’interroger le salarié sur son état de santé ;
de l’informer sur les risques éventuels auxquels l’expose son poste de travail.
A cette occasion, un dossier médical en santé au travail est ouvert par le professionnel de santé sous l’autorité du médecin du travail. Une attestation de suivi est également délivrée au travailleur et à l’employeur.

A l’issue de cette visite, le professionnel de santé peut, s’il l’estime nécessaire, orienter sans délai le travailleur vers le médecin du travail pour une seconde visite ayant pour but notamment de proposer si nécessaire des adaptations du poste.

Condition de dispense :

Cette visite n’a pas à être organisée pour les travailleurs en ayant déjà bénéficié au cours des 5 dernières années dès lors :

que le travailleur occupe un emploi identique présentant des risques d’exposition équivalents ;
que le professionnel de santé est en possession de la dernière attestation de suivi ou du dernier avis d’aptitude ;
et qu’il n’y a pas eu de mesure individuelle d’aménagement, d’adaptation ou de transformation du poste de travail ou de mesure d’aménagement du temps de travail ou d’avis d’inaptitude rendu au cours des 5 dernières années.
Pour les travailleurs soumis à un suivi particulier tels que les travailleurs handicapés, le délai précédant le dernier examen ou le prononcé d’un avis d’inaptitude n’est pas de 5 ans mais de 3 ans.

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